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L'aide-mémoire n'est pas autorisé pour la compétence Raisonner. Tout ce qui suit concerne donc seulement la compétence Résoudre une situation-problème mathématique.

 

 

Qu'est-ce qu'un lexique? Qu'est-ce qu'un aide-mémoire?

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Si vous avez fait acheter un cahier d’une maison d’édition, un document supplémentaire est souvent proposé sous le nom de lexique mathématique. Mais, qu’est-ce qu’un lexique et un aide-mémoire ? Les définitions diffèrent d’une source à l’autre, mais allons vers des généralités.

 

Lexique : une définition et une image comme dans un dictionnaire ou une liste de mots liés à un même domaine

Aide-mémoire : essentiel des concepts, processus et mots de vocabulaire qui seront utiles à l’élève selon son profil, si ces concepts, processus et mots doivent être mobilisés

 

La maison d’édition va souvent dépasser les limites du lexique et de l’aide-mémoire. Dans ledit lexique, la définition est accompagnée d’un exemple ou du processus ce qui ne correspond pas à la définition précédente. 

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Les attentes:

À la fin de la 6e année, l’élève devra créer un aide-mémoire contenant ses écueils ponctuels avant qu’il soit évalué à l’aide d’une situation-problème. Par écueil, nous entendons une difficulté ou le besoin d’un filet de sécurité au regard d’une ou de plusieurs notions. Dans ce contexte d’évaluation, l’aide-mémoire sera créé un peu avant la passation de chacune des évaluations sur une feuille de format lettre (recto verso) et sera rédigé à la main par l’élève. Par conséquent, il ne constituera pas un recueil d’exemples épars qu’il aura notés au fil des semaines. Chaque fois, il sélectionnera ses écueils parmi les exemples qu’il aura accumulés. Avant la 6e année, le format pourra varier (cahier, plusieurs feuilles, format numérique, etc.). De façon évolutive, des écueils devraient disparaitre et être remplacés par de nouveaux !

 

Attention ! à tous les niveaux scolaires, les concepts et processus susceptibles d’être mobilisés dans la tâche ne doivent pas être ciblés avant l’évaluation. L’élève doit remplir son aide-mémoire en fonction de ses écueils sans connaitre le contenu de l’évaluation à venir.

 

Qui doit avoir un aide-mémoire ? Cet outil peut servir à tous les élèves qu’ils soient en maitrise ou non des concepts/processus/mots. C’est le niveau de guidance qui sera évolutif dans la création et l’utilisation de l’aide-mémoire du 1er au 3e cycle. En cours d’apprentissage, l’élève doit être guidé pour créer son aide-mémoire, mais aussi pour savoir quand et comment l’utiliser en contexte. Il faut favoriser son utilisation en travail collectif, en travail d’équipe, en travail individuel, à la maison, etc. Un élève qui n’a jamais créé ce type d’outil ne saura pas quoi placer sur la feuille. Guidez-les à tous les niveaux scolaires ! Au secondaire, ils utilisent déjà cet outil alors ils se sentiront en confiance, s’ils connaissent déjà son fonctionnement. C’est un bel exemple d’arrimage.

 

Quelques pistes:

Au 1er cycle, à partir de la 2e année, nous devrions indiquer à l’élève quels sont ses écueils, lui fournir des exemples déjà prêts. Ces exemples seraient des dessins ou des schémas et contiendraient un minimum de renseignements écrits. L’enseignant (e) serait le guide et pointerait les concepts/processus/mots lors de son enseignement explicite. Au 1er cycle, c’est à vous de juger si un tel outil est pertinent selon votre intention pédagogique. S’il devient une entrave parce que l’élève est incapable de s’y référer, on attendra avant de présenter cet outil. Le but doit rester le même, c’est-à-dire que l’élève de 6e année soit autonome dans la création et l’utilisation de l’aide-mémoire.

 

Au 2e cycle, l’enseignant(e) aidera dans la sélection et l’organisation des concepts/processus/mots nécessaires aux élèves selon leur profil. Nous viserons l’estompage de la guidance au cours du 2e cycle sans toutefois considérer qu’il doit développer l’autonomie complète dans la création. L’élève fait des pas. Par exemple, l’enseignant pourrait avoir des cartons déjà faits ou à compléter et que l’élève ait accès aux cartons qu’il juge nécessaires à son développement de compétence.

 

Au 3e cycle, l’élève de 6e année doit être en mesure de créer par lui-même l’aide-mémoire pour l’épreuve MÉES de juin. Il reconnaitra ses écueils et les notera sur la feuille à partir d’exemples qu’il aura créés et qu’il maitrisera.

 

Idées pour faciliter l’organisation en cours d’année, en apprentissage :

  • utiliser une situation-problème pour modéliser et la décortiquer avec les élèves pour déterminer quels sont les concepts et processus qui devront être mobilisés pour résoudre la situation en groupe ou en équipe et créer collectivement des exemples pour l’aide-mémoire ;

  • utiliser des papillons adhésifs (post-it) pour illustrer des exemples personnels ou créés en groupe. Ces papillons peuvent ensuite être collés ailleurs avant une tâche ;

  • utiliser des feuilles colorées pour repérer rapidement chacun des champs mathématiques : sur les jaunes, on collera les papillons adhésifs ou les exemples manuscrits liés à l’arithmétique, sur les bleues les notions liées à la géométrie, etc. ;

  • créer des cartons à glisser dans une feuille plastifiée qui contient des pochettes pour les cartes de hockey ou utiliser des sacs de type Ziploc ;

  • valider avec le groupe ou individuellement les contenus sélectionnés afin de mieux les guider vers l’autonomie tout en s’assurant que l’aide-mémoire ne contient pas d’erreurs mathématiques, et ce, même en contexte d’évaluation.

 

La clé du succès, c’est de construire des exemples au fur et à mesure que l’enseignement est fait et de les consigner dans un cahier ou en format numérique. Avant chacune des évaluations, l’élève fait le tour de ses exemples. Il maitrise le concept/processus/mot ? Alors, il ne place rien dans son aide-mémoire ou il se met une note s’il pense que cela pourrait lui être utile. L’élève pourra utiliser sa calculatrice pour cette situation-problème ? Il n’aura pas à coller ou noter des processus de calcul dans son aide-mémoire personnalisé, un exemple de trace à laisser pourra suffire, au besoin.

 

Si nous voulons placer l’élève au centre de ses apprentissages, il faut le guider vers son autonomie. Il faut le rendre actif et l’amener à détecter ce qu’il maitrise vs ce qu’il doit placer dans son aide-mémoire personnalisé. Prenez le temps de réfléchir à votre organisation, faites-en une réflexion de niveau, de cycle, d’école et établissez vos priorités pour l’implantation de cet outil qui peut vraiment rendre service à l’élève, s’il en connait bien la portée.

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Quelques exemples:

L'élève qui éprouve des difficultés au regard de certains faits numériques pourra inscrire ceux qui sont plus difficiles pour lui sur son aide-mémoire.

 

Bon exemple:                                                   Mauvais exemple (l'élève ne doit pas écrire les tables qu'il maitrise):

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Si l'élève peut utiliser la calculatrice pour une tâche, il ne devrait pas mettre de telles procédures sur son aide-mémoire. Il pourra écrire 539 x 18 = 9702 et cet algorithme sur son aide-mémoire ne lui sera pas utile.

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